lundi 17 juin 2019

Le peuple? La gauche? la planète? Stratégie, imaginaire et théorie, par Jacques Bidet

Ce qui nous manque, ce n’est pas seulement une stratégie, mais aussi une « vision du monde », ou, plus proprement : une théorie qui puisse fonder une pratique. La théorie est en elle-même impuissante, et elle n’est jamais qu’une grande hypothèse, portée par un imaginaire ; mais, sans elle, on ne peut justifier aucun choix. 

Jacques Bidet, 12/6/2019 
Cet texte est repris du blog de Jacques Bidet sur Médiapart

Le peuple ? La gauche ? la planète ? Stratégie, imaginaire et théorie 

Ce qui nous manque, ce n’est pas seulement une stratégie, mais aussi une « vision du monde », ou, plus proprement : une théorie qui puisse fonder une pratique. La théorie est en elle-même impuissante, et elle n’est jamais qu’une grande hypothèse, portée par un imaginaire ; mais, sans elle, on ne peut justifier aucun choix. Le marxisme a été la référence principale du mouvement ouvrier. Il permet d’entrer dans l’analyse des rapports entre les classes. Mais il ne suffit pas pour aborder les rapports entre les humains et la planète. Le rouge n’a plus de sens que s’il est croisé avec le vert, ainsi qu’avec quelques autres couleurs. Mais comment penser tout cela ensemble ? 

dimanche 16 juin 2019

7ème Rencontre internationale de "l'économie des travailleuses et des travailleurs" du 25 au 29 septembre Ecole Nationale Florestan Fernades, Guararema, Sao Paulo

I. Historique 

Depuis 2007, les rencontres Internationales de « L’Économie des travailleurs-se-s » se déroulent tous les deux ans, elles articulent un espace de débat entre des travailleur-se-s, des militant-e-s sociaux et politiques, des intellectuel-le-s et des universitaires sur les problèmes et les potentialités de ce que nous avons qualifiées d’ « Économie des travailleuses et des travailleurs ». Elles sont basées sur l’autogestion et la défense des droits et des intérêts de la population qui vit de son travail, dans le cadre des conditions actuelles du capitalisme mondialisé néolibéral. 

Dans ce type de rencontre, les expériences d’autogestion générées par les peuples sud-américains, comme les entreprises récupérées en Argentine, en Uruguay, au Mexique et au Brésil, les mouvements coopératifs de travailleur-se-s, les expériences de contrôle ouvrier et de cogestion au Venezuela bolivarien, l’économie solidaire, social et communale et les autres luttes pour l’auto organisation du travail et de l’autogestion de l’économie définissent les axes de débat. 

De la démocratie économique vers la démocratie totale. Les interventions.

Nous publions ici les différentes interventions des participant.es de cette journée de travail du samedi 19 janvier 2019 co-organisée par l’Association Autogestion (AA), l’Association des communistes unitaires (ACU), les Amis de Tribune socialiste (ATS), Cerises, l’Observatoire des mouvements de la société (OMOS), le Réseau pour l’autogestion, les alternatives, l’altermondialisme, l’écologie et le féminisme (AAAEF), le Temps des lilas et l’Union syndicale Solidaires. 

Problématique – 

1 Bénédicte Goussault- Introduction – 
2 Jean-Claude Mamet- Démocratie « économique », auto-organisation, émancipation – 
2 Sylvie Larue – Démocratie dans les services publics – 
4 Benoit Borrits-Une démocratie économique totale – 
5 Jacques Pigaillem- Plus de démocratie nécessite de remettre en cause les lois du marché –