lundi 27 août 2018

L'autogestion dans les années 68. Colloque débat samedi 13 octobre de 9h à 18h30 à Paris. Programme définitif

31, rue de la Grange aux Belles 75010 Paris 
Métro ligne 2, Colonel Fabien ; bus 75 ou 26 

Les expériences d’autogestion les plus avancées de Mai et juin 68 sont connues : la « Commune de Nantes », les « soviets » du CEA de Saclay, la sortie sous contrôle syndical de la presse quotidienne, la Sorbonne, les Beaux-Arts. Elles sont rares et sont devenus des mythes. Il y a lieu de les faire connaître à nouveau, et encore plus largement. 

Mais 1968 ne se résume ni à la France, ni aux seuls mois de mai et de juin. Les « années 68 » sont marquées par des luttes dans lesquelles des dynamiques autogestionnaires sont en œuvre. 

En France, dans l’après-68 on le note tant dans les établissements scolaires et universitaires (Le 1973 lycéen, Vincennes) que dans les entreprises (Lip, Pil, Imro…), sur le plateau du Larzac, dans les expérimentations communautaires. 

mardi 21 août 2018

Le « campisme » Une vision idéologique des questions internationales , par Bernard Dréano

Intervention prononcée à l'occasion du cycle Mai 68 vu des Suds Séance de clôture, le 14 avril 2018 au CICP

A l’époque de la guerre froide, nombre de mouvements de gauche, et pas seulement les partis communistes orthodoxes, professaient la défense absolue du « camp socialiste », nouvelle forme supposée « internationaliste » du right or wrong my country 1. 

Un nouveau « campisme » consiste à soutenir certains mouvements ou certaines politiques d’Etats considérés comme « anti-impérialistes » au nom de leur résistance supposée à l’impérialisme hégémonique états-unien et occidental, ce dernier étant accusé d’être à l’origine de toute contestation populaire qui s’opposerait à ces Etats ou mouvements… 

Un « campisme » sans camp et sans  alternative anti-impérialiste réelle …, consistant à soutenir certains Etats, certains régimes au nom de présupposés géopolitico-idéologiques,