mardi 10 mai 2016

Week-end de formation et de débat sur le travail organisé par la commission formation d’Ensemble Samedi 21 et dimanche 22 mai 2016

Programme 

Samedi 11h-13h : Enjeux politiques du travail 

1. La centralité politique du travail (Alexis Cukier) 
2. Politiques néolibérales de l’emploi (Stéphanie Treillet) 
3. Vers l’automatisme social ? Machinisme et émancipation (Pierre-Cours Salies) 

14h-16h : Droit du travail 

dimanche 8 mai 2016

Le Parti socialiste unifié (PSU), un parti germe pour l’autogestion, par Patrick Silberstein


Quelques considérations à propos du livre de Bernard Ravenel, Quand la gauche se réinventait. Le PSU, histoire d’un parti visionnaire (1960-1989), Paris, La Découverte, 2016.

1960-1989  : trente années d’existence, c’est très peu pour un parti politique à l’aune de l’inscription longue des partis traditionnels («  ouvriers  » ou bourgeois  »), quelle que soit leur appellation (SFIO, PS…), dans l’histoire. C’est aussi un temps long, le tiers d’un siècle, surtout quand il s’agit d’un temps où tout semblait possible, un temps marqué par la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et la révolution algérienne, la révolution coloniale, l’opposition à la guerre du Vietnam, Mai 68 et les années 70, Lip, les luttes antinucléaires, les question écologiques et du cadre de vie, les questions nationalitaires, le syndicalisme aux armées, le Printemps de Prague, le Larzac, la lutte pour le droit à l’avortement et la contraception, les paysans-travailleurs, l’émergence des «  nouveaux mouvements sociaux  », la modernisation et l’automation des systèmes productifs 1, etc.

Grèce/Europe : impasses et questions stratégiques, par Bruno Della Sudda, Arthur Leduc, Richard Neuville


A l'aune du désastre du 13 juillet et des résultats électoraux du 20 septembre 2015, était-il justifié de tant espérer après la retentissante victoire électorale de Syriza en janvier 2015 ? Pour nous, c'est oui.

Et si l'on doit retenir un seul élément de justification d'une telle réponse, c'est bien la victoire éclatante du Non au référendum du 5 juillet, qui avait suscité mépris et effroi parmi les élites des pays membres de l'UE.

Un Non qui a fait écho à celui de 2005 en France et aux Pays-Bas : un Non de gauche, massif dans le monde du travail et la jeunesse. Un Non qui a couronné une campagne hautement significative, basé sur le ressort -inexploité depuis janvier, nous y reviendrons car c'est pour nous fondamental- d'une intense mobilisation citoyenne et populaire et d'une politisation profonde de la société grecque.