jeudi 25 mars 2021

Des mobilisations et des pratiques alternatives au projet de société - Débat jeudi 8 avril


La réunion du 5 février  a permis de faire le point sur différentes mobilisations et  pratiques alternatives  basées sur l'auto-organisation et la volonté de leurs acteur·rices de faire par elles et eux-mêmes. C’est d’ailleurs bien souvent le point de départ de ces mouvements alternatifs. La discussion a montré également que la sphère de la politique traditionnelle restait ignorante à l’égard de ces pratiques sans que cela implique de la part des participant·es un rejet de la politique. Nous nous sommes arrêté·es devant la question de ce que portent ces mobilisations en terme de redéfinition d’un projet politique.

Nous en sommes là.

Afin que, comme nous l’avions souhaité, cette séance de travail collectif ne soit pas une rencontre sans lendemain, mais l’ouverture d’un chantier, nous vous proposons de nous revoir en prolongeant le débat :

jeudi 18 mars 2021

Algérie : deux ans après le début du Hirak, par Jacques Fontaine

A partir de février 2019, l’Algérie a connu un soulèvement populaire d’une force et d’une durée
inédites. Pendant plus d’une année, plusieurs fois par semaine, des manifestations ont regroupé des dizaines de milliers, des centaines de milliers et exceptionnellement des millions de personnes. Comment expliquer ce phénomène qui peut être qualifié d’extraordinaire, au sens premier du mot ? Mais le
Hirak, malgré son ampleur, sa durée, sa détermination n’est pas sorti vainqueur de son affrontement avec le pouvoir militaire. Et la pandémie de la Covid 19 a interrompu ce mouvement révolutionnaire et  facilité le développement d’une répression déjà bien commencée. Mais le Hirak n’est pas seulement un mouvement, c’est d’abord une idée, et cette idée n’est pas morte ainsi qu’en témoignent les multiples manifestations du 22 février dernier, second anniversaire de la première grande manifestation du Hirak (ce qui a été appelé acte 105 du Hirak).