mardi 26 novembre 2019
De COP en COP, le cataclysme se rapproche, par Daniel Tanuro*
La 25e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP25) débutera dans quelques jours à Madrid. Ce sommet devait initialement se tenir à Santiago mais le président chilien a préféré renoncer. Les COP rassemblent couramment 10.000 personnes : il fallait éviter qu’elles puissent témoigner de la sauvage répression policière du soulèvement contre la politique ultra-libérale du gouvernement Piñera.
Pour rappel, la Convention cadre des Nations Unies a été adoptée lors du sommet de la Terre à Rio, en 1992. Elle fixe pour objectif aux Etats d’empêcher « une perturbation anthropique dangereuse » du climat de la Terre. Le suivi de cet engagement est censé être assuré par les Conférences des parties (COP), qui se réunissent annuellement depuis 1995. Celle de Madrid sera donc la vingt-cinquième.
dimanche 24 novembre 2019
"L'effondrement a commencé. Il est politique" par Alain Bertho
Alors que des révoltes éclatent aux quatre coins du monde, gouverner aujourd'hui s’apparente de plus en plus à mener une guerre ouverte ou larvée contre les soulèvements des peuples et des êtres vivants, pour maintenir coûte que coûte un ordre de plus en plus discrédité. L'anthropologue Alain Bertho revient ici pour Terrestres sur cette « crise de la gouvernementalité » et sur la longue séquence de révoltes apparentées qui en sont à l'origine
« Il faut bien avoir à l’esprit que l’épuisement des possibilités de ce monde signifie tout autant celui de l’action politique qui allait de pair avec lui. »
Marcello Tari(1)
Ne pouvant maîtriser, même au prix d’une répression sanglante, l’immense soulèvement de son peuple, le gouvernement chilien annonce, le 30 octobre 2019, qu’il renonce à organiser la COP 25 originellement prévue du 2 au 13 décembre à Santiago.
dimanche 10 novembre 2019
Argentine : non à l’expulsion des travailleurs et travailleuses de l’hôtel Bauen
Les travailleuses et travailleurs de l'entreprise récupérée de l'hôtel Bauen sont à nouveau menacé d'expulsion. L'hôtel Bauen est l'une des entreprises emblématiques d'Argentine avec plus de 120 travailleurs/ses. Elle est autogérée depuis bientôt 17 ans. Nous reproduisons ci-dessous le message de solidarité envoyé aujourd'hui même par plusieurs syndicats et associations français.
A l’attention des travailleurs et travailleuses de l’hôtel Bauen (Buenos Aires)
Face à la nouvelle offensive et tentative du pouvoir pour vous expulser de votre lieu de travail socialisé, prévue pour le 2 décembre, les organisations ci-dessous vous expriment toute leur solidarité.
samedi 9 novembre 2019
10 novembre, contre l'islamophobie. L'appel d'Isabelle Avran
Le 10 novembre 1943, quatre membres d’une famille devenue marseillaise étaient arrêtés par la gestapo. Mon père, adolescent, sa mère et deux jumeaux, sa sœur et son frère. Depuis trois mois déjà, ils recevaient de temps en temps une chemise tachée de sang de leur mari et père, arrêté par la police de Vichy et détenu aux Baumettes.
Un commissaire de police, l’un des rares qui participaient alors à la Résistance, avait permis à mon père et à son frère de travailler dans une petite imprimerie où ils pouvaient imprimer de faux papiers.
Ce 10 novembre, en rentrant manger chez eux, la Gestapo les attendait.
La suite : Drancy, Auschwitz, puis en mai 1945, le retour d’un seul, toujours adolescent, revenu de la mort, dont la survie à elle seule dirait la résistance, comme un combat qu’il poursuivrait ensuite contre tous les racismes, contre toutes les tentatives de déshumanisation de l’autre, contre toutes les dominations, notamment coloniales.
Un commissaire de police, l’un des rares qui participaient alors à la Résistance, avait permis à mon père et à son frère de travailler dans une petite imprimerie où ils pouvaient imprimer de faux papiers.
Ce 10 novembre, en rentrant manger chez eux, la Gestapo les attendait.
La suite : Drancy, Auschwitz, puis en mai 1945, le retour d’un seul, toujours adolescent, revenu de la mort, dont la survie à elle seule dirait la résistance, comme un combat qu’il poursuivrait ensuite contre tous les racismes, contre toutes les tentatives de déshumanisation de l’autre, contre toutes les dominations, notamment coloniales.
Sang Autochtone : pas une goutte de plus ! Conférence publique Mardi 12 novembre 19h/21h
L’Articulation des Peuples Autochtones du Brésil (APIB), en partenariat avec des organisations de la société civile française dont Autres Brésils, Greenpeace France, Amnesty International France, Amazon Watch, Survival International, Weaving Ties, Nature Rights, Collectif Mario Pedrosa, Alerte France-Brésil, vous invite à une conférence en présence des représentant.e.s des peuples autochtones du Brésil le mardi 12 novembre à 19h.
Inscription obligatoire ici Salle Jean Dame 17 rue Léopold Bellan, Paris 75002
Entre le 17 octobre et le 20 novembre 2019, la campagne « Sang Autochtone : pas une goutte de plus », menée par des dirigeants autochtones brésiliens, se déroulera dans 12 pays européens dont la France.
Inscription obligatoire ici Salle Jean Dame 17 rue Léopold Bellan, Paris 75002
Entre le 17 octobre et le 20 novembre 2019, la campagne « Sang Autochtone : pas une goutte de plus », menée par des dirigeants autochtones brésiliens, se déroulera dans 12 pays européens dont la France.
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