De novembre 2020 au printemps 2021, notre camarade Gilbert Dalgalian a saisi l'occasion de la pandémie et de ses contraintes pour écrire un journal de bord, « au fil des jours » comme il le dit lui-même.
A partir de l'actualité dans toutes ses dimensions et à toutes les échelles, nationale comme internationale, il relie de nombreux événements à la problématique à laquelle il reste fidèle depuis toujours : tout ce qui rend à la fois possible et nécessaire la démocratie, l'autogestion, l'émancipation humaine, à la fois « déjà là » et perspective pour demain.
Dans un monde qui
semble chaotique, menaçant et parfois indéchiffrable, Gilbert discerne
l'expression des aspirations autogestionnaires, revient notamment sur la
défiance légitime vis-à-vis de l'Etat, sur la science « avenir de
l'humanité », sur le poison de la finance à propos des vaccins, sur la
créativité populaire qu'il oppose au « charisme du chef » en France
et ailleurs, sur le clivage « réforme ou révolution » cher à
l'histoire de la gauche et du mouvement ouvrier, sur les enjeux
écolo-climatiques et bien d'autres choses encore
Gilbert fait un
pari : celui du sursaut et de la métamorphose. Il les conditionne à ce
qu'il appelle trois ruptures : « remobiliser les humains pour
restaurer les équilibres écosystémiques : réinventer l'économie ; et
déverrouiller le piège de la démocratie représentative qui aboutit désormais à
une démission organisée »... comme l'ont rappelé les élections de juin
dernier en France
Son livre nous
confirme qu'en ces temps difficiles et incertains, la conscience d'une telle
situation peut se conjuguer à l'optimisme de la volonté, encore et toujours...
Bruno Della Sudda
Le livre de Gilbert Dalgalian "Repèrs pour une politique de la vie (Utopies, réalités, aliénations)" est édité aux Editions l'Harmattan. 12 euros.
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