Cette colère populaire est mesurée par le gouvernement qui
prépare activement ses réponses [répressives d’une part et idéologiques
d’autre part] pour la juguler et la détourner. La crise de légitimité
antérieure à la pandémie est accélérée par celle-ci et suscite logiquement une
accélération du processus de fascisation, lui aussi déjà entamé avant la
séquence du Corona.
Le rappel de quelques fondamentaux permet d’éclairer la
signification politique et idéologique de quelques faits et choix
gouvernementaux récents ayant à première vue aucun liens : gestion
autoritaire du confinement ayant déjà fait 10 victimes dans les quartiers
populaires, note aux établissements scolaires appelant à « lutter contre
le communautarisme » dans le cadre du déconfinement, document de prospective
du ministère des affaires étrangères sur les conséquences politiques de la pandémie en Afrique, soutien d’Emmanuel
Macron à Éric Zemmour, etc.
Crise de légitimité et processus de fascisation
> Le concept d’ « hégémonie
culturelle » proposé par Gramsci permet d’éclairer le lien entre la
« crise de légitimité » et le « processus de fascisation ».
Contrairement à une idée répandue ce n’est pas la répression qui est l’assise
la plus importante de la domination.
Les classes dominantes préfèrent s’en
passer conscientes qu’elles sont de l’incertitude de l’issue d’un affrontement
ouvert avec les classes dominées. C’est, souligne Gramsci, la dimension
idéologique qui est l’assise la plus solide de la domination. Elle se déploie
sous la forme de la construction d’une « hégémonie culturelle »
dont la fonction est d’amener les dominés à adopter la vision du monde des
dominants et à considérer la politique économique qui en découle au mieux
comme souhaitable et au pire comme la seule possible. « La
classe bourgeoise se conçoit comme un organisme en perpétuel mouvement, capable
d’absorber la société entière, l’assimilant ainsi à sa propre dimension
culturelle et économique. Toute la fonction de l’État a été transformée ;
il est devenu un éducateur[i] »
explique Gramsci. C’est cette hégémonie culturelle qui est donneuse de
légitimité, les élections en constituant une mesure. A l’inverse
l’affaiblissement de l’hégémonie signifie une crise de légitimité que l’auteur
appelle « esprit de scission » : « Que peut opposer une classe
innovatrice, demande Gramsci, au formidable ensemble de tranchées et de
fortifications de la classe dominante ? L’esprit de scission, c’est-à-dire
l’acquisition progressive de la conscience de sa propre personnalité
historique ; esprit de scission qui doit tendre à
l’élargissement de la classe protagoniste aux classes qui sont ses alliées
potentielles[ii]. »
L’ampleur de la régression sociale produite
par la séquence néolibérale du capitalisme depuis la décennie 80 sape
progressivement les conditions de la légitimation de l’ordre dominant.
Cette
séquence est par son culte de l’individu, des « gagnants et des
« premiers de cordée », son retrait de l’Etat des fonctions de
régulation et de redistribution, sa destruction des protections sociales
minimums, etc., productrice d’un déclassement social généralisé reflétant une
redistribution massive des richesses vers le haut. La crise de légitimité n’a
cessé de se déployer depuis sous les formes successives et dispersées de grands
mouvements syndicaux (1995, réforme des retraites, etc.), de la révolte des
quartiers populaires en novembre 2005, du mouvement des Gilets Jaunes, etc. La
progression de l’abstention et son installation durable constitue un des
thermomètres de cette illégitimité grandissante. L’élection d’Emmanuel
Macron avec seulement 18,19% des inscrits [qui représente les électeurs ayant
émis un vote d’adhésion] au premier tour souligne l’ampleur de celle-ci.
Au fur et à mesure que se développe
l’illégitimité croissent les « débats écran » d’une part et l’usage
de la répression policière d’autre part. Les multiples « débats »
propulsés politiquement et médiatiquement par en haut sur le communautarisme,
le voile, la sécession des quartiers populaires, etc., illustrent le premier
aspect. Les violences policières [jusque-là essentiellement réservées aux
quartiers populaires] à l’encontre des Gilets Jaunes et des opposants à
la réforme des retraites concrétisent le second. C’est ce que nous nommons
« processus de fascisation » du fait de ses dimensions idéologiques
[construction d’un bouc émissaire dérivatif des colères sociales], juridiques
[entrée dans le droit commun de mesures jusque-là limitée aux situations
d’exception] et politique [doctrine de maintien de l’ordre].
Il convient de préciser le concept de
fascisation » pour éviter les compréhensions possiblement
« complotistes » et « réductionnistes » de l’expression. La
fascisation n’est pas le fascisme qui est un régime de dictature ouverte se
donnant pour objectif la destruction violente et totale des opposants. Le
processus de fascisation n’est pas non plus une intentionnalité de la classe
dominante ou un « complot » de celle-ci. Il est le résultat de
l’accumulation de réponses autoritaires successives pour gérer les
contestations sociales dans un contexte de crise de légitimité.
La carence de
légitimité contraint la classe dominante et ses représentants à une gestion à
court terme de la conflictualité sociale, crise par crise, mouvement social par
mouvement social [par les trois vecteurs soulignés ci-dessus :
idéologique, juridique et répressif]. S’installe alors progressivement et
tendanciellement un modèle autoritaire reflétant la crise de l’hégémonie
culturelle de la classe dominante. Terminons ces précisions en soulignant
que la fascisation ne mène pas systématiquement au fascisme, qu’elle n’en
constitue pas fatalement l’antichambre. Le processus de fascisation exprime les
séquences historiques particulières où les dominés ne croient plus aux discours
idéologiques dominants sans pour autant encore constituer un « nous »
susceptible d’imposer une alternative. L’issue de telles séquences est fonction
du rapport de forces et de la capacité à produire ce « nous ».
C’est dans ce contexte que survient la
pandémie qui comme toute perturbation durable du fonctionnement social et
économique fait fonction de révélateur de dimensions que l’idéologie dominante
parvenait encore à masquer : les pénuries de masques, de personnels de
santé et de matériels médicaux visibilisent les conséquences de la destruction
des services publics ; la faim qui apparaît dans certains quartiers
populaires fait fonction de miroir grossissant de la paupérisation et de la
précarisation massive qui avaient déjà suscités la révolte des quartiers
populaires de novembre 2005 et le mouvement des Gilets Jaunes ; la gestion
autoritaire du confinement et sa politique de l’amende révèlent au grand jour
le modèle de citoyenneté infantilisante et méfiante qui s’est installé du fait
de la crise de légitimité ; le maintien de l’activité dans des secteurs
non vitaux en dépit du manque de moyens de protection démasquent l’ancrage de
classe des choix gouvernementaux ; les aides et allégements de charges aux
entreprises, l’absence de mesures sociales d’accompagnement des baisses de
revenus brusques liées au confinement [annulation des loyers et des charges par
exemple], l’annonce de mesures de restriction « temporaires » de
conquis sociaux [durée du travail, congés, etc.] pour faire face aux
conséquences économiques de la pandémie, les conditions du déconfinement
scolaire, etc., finissent de déchirer le mythe du discours sur l’unité nationale
face à la crise. La crise de légitimité déjà bien avancée avant la pandémie
sort de celle-ci considérablement renforcée. Le déconfinement survient dans ce
contexte de colère sociale massive, d’écœurement des personnels de santé, de
quartiers populaires au bord de l’explosion, etc.
La préparation policière, juridique et idéologique de
l’après-pandémie
Le bilan humain du choix d’une gestion
autoritaire du confinement est à lui seul parlant et significatif de la
préparation policière de l’après-pandémie. Déjà une dizaine de décès suite à
des contrôles de police depuis le début du confinement. Les révoltes populaires
dans plusieurs quartiers suite à ces violences policières révèlent l’état de
tension qui y règne. Non seulement les habitants de ces quartiers populaires
ont été abandonnés à leur sort [alors que les niveaux connus de pauvreté et de
précarité rendaient prévisibles la dégradation brusque des conditions
d’existence que le confinement produirait] mais ils subissent les pratiques
d’un appareil de police gangréné par le racisme, infiltré de manière non
marginale par l’extrême-droite, habitué à l’impunité, etc. Le mépris de classe
et l’humiliation raciste caractérisent plus que jamais le rapport entre
institution policière et habitant des quartiers populaires.
Le discours politique et médiatiques sur
l’incivilité et l’irresponsabilité des habitants des quartiers populaires a
accompagné cette accélération des violences policières. Sans surprise ceux que
le géo-politologue Pascal Boniface a pertinemment appelé les
« intellectuels faussaires[iii] » ou les
« experts du mensonge » ont été mobilisés. Dès le 23 mars Michel
Onfray ouvre le bal : « Que le confinement soit purement et
simplement violé, méprisé, moqué, ridiculisé dans la centaine des territoires
perdus de la République, voilà qui ne pose aucun problème au chef de
l’État. Il est plus facile de faire verbaliser mon vieil ami qui fait sa
balade autour de son pâté de maison avec son épouse d’une amende de deux fois
135 euros que d’appréhender ceux qui, dans certaines banlieues, font des
barbecues dans la rue, brisent les parebrises pour voler les caducées dans les
voitures de soignants, organisent ensuite le trafic de matériel médical volé,
se font photographier vêtus de combinaison de protection en faisant les doigts
d’honneur[iv]. » Alain Finkielkraut confirme ce
constat alarmant et s’interroge quelques jours plus tard : « Les
quartiers qu’on appelle “populaires” depuis que l’ancien peuple en
est parti, le trafic continue, les contrôles policiers dégénèrent en
affrontements, des jeunes dénoncent une maladie ou un complot des “Blancs” et
les maires hésitent à imposer un couvre-feu parce qu’ils n’auraient pas les
moyens de le faire respecter. Union nationale, bien sûr, mais formons-nous
encore une nation ?[v] ». La situation
et ces discours de stigmatisation sont d’autant plus insupportables que les
quartiers populaires et leurs habitants ont été le lieu et les acteurs d’une
mobilisation de solidarité citoyenne multiforme. Mobilisations familiales, de
voisinages, associatives, informelles ou organisées, autofinancées, etc., sans
laquelle la situation aurait été bien plus grave qu’elle ne l’est.
Le contrôle, la contrainte, la mise en scène
de la force [que révèlent de nombreuses vidéos de contrôles pendant le confinement]
et la répression, dessinent la tendance des réponses envisagées en réponse aux
colères sociales qui s’exprimeront inévitablement après la pandémie. C’est dans
cette direction que s’oriente l’approbation le 6 mai 2020 par la commission des
lois de la proposition de plusieurs députés de la majorité visant à autoriser
des « gardes particuliers » à participer au contrôle des règles du
déconfinement et à dresser des procès-verbaux en cas d’infractions. L’annonce
de l’utilisation de drones et autres outils technologiques pour la surveillance
du déconfinement est dans la même teneur. Comme le souligne
l’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) ces nouvelles technologies de
surveillance sont porteuses d’une « régression des libertés publiques » :
Chacune des crises qui ont marqué le 21e siècle ont été l’occasion d’une
régression des libertés publiques. Les attentats terroristes du 11 septembre
2001 ont vu l’Europe adopter la Directive sur la rétention des données de
connexions électroniques et l’obligation faite aux opérateurs de stocker celles
de tous leurs clients. Les attentats terroristes qui ont touché la France en
2015 ont permis le vote sans débat de la loi renseignement. Ils ont aussi
entraîné la mise en place de l’état d’urgence dont des mesures liberticides ont
été introduites dans le droit commun en 2017. La pandémie de Covid-19 menace
d’entraîner de nouvelles régressions : discriminations, atteintes aux libertés,
à la protection des données personnelles et à la vie privée[vi].
La crise de légitimité oriente le
gouvernement vers des réponses exclusivement autoritaires et répressives
accompagnées d’une offensive idéologique visant à présenter les habitants des
quartiers populaires comme incivils, irresponsables, irrationnels, complotistes,
etc., à des fins d’isolement de leurs colères et de leurs révoltes légitimes.
L’offensive idéologique s’annonce d’autant plus importante que l’expérience des
Gilets Jaunes et du mouvement contre la réforme des retraites tant sur le plan
du traitement médiatique [et des déformations des faits auquel il a donné lieu]
que sur le plan des violences policières, ont produit des acquis palpables. En
témoignent les déclarations de soutien aux habitants des quartiers populaires
et de condamnation des violences policières qui ont vu le jour. Pour ne citer
qu’un exemple, citons la vidéo de salariés et de syndicalistes de la RATP et de
la SNCF témoignant de cette solidarité. De tels faits de solidarité étaient
inexistants lors de la révolte des quartiers populaires de novembre 2005 et
témoignent une nouvelle fois de l’approfondissement de la crise de légitimité.
C’est dans le cadre de ce besoin de
détournement idéologique de l’attention qu’il faut, selon nous, situer la
distribution à tous les établissements scolaires pour préparer le déconfinement
d’une « fiche » intitulée « Corona virus et risque de replis
communautaristes ». Alors que la grande majorité des enseignants est
légitimement préoccupée des conditions matérielles et pédagogiques de la
reprise des cours, l’attention est orientée vers un pseudo danger
« communautaristes » décrit de manière alarmante comme suit :
Aujourd’hui, la violence de la pandémie causée
par un nouveau virus nous confronte à l’incertitude sur de multiples plans (en
matière, médicale, sociale, économique, culturelle…). La crise du Covid-19 peut
être utilisée par certains pour démontrer l’incapacité des Etats à protéger la
population et tenter de déstabiliser les individus fragilisés. Divers groupes
radicaux exploitent cette situation dramatique dans le but de rallier à leur
cause de nouveaux membres et de troubler l’ordre public. Leur projet politique
peut être anti-démocratique et antirépublicain. Ces contre-projets de société
peuvent être communautaires, autoritaires et inégalitaires. En conséquence,
certaines questions et réactions d’élèves peuvent être abruptes et empreintes
d’hostilité et de défiance: remise en question radicale de notre société et des
valeurs républicaines, méfiance envers les discours scientifiques, fronde
contre les mesures gouvernementales, etc.[vii].
Dénoncer l’incapacité ou les carences de
l’Etat en matière de protection ou exprimer un désaccord contre les mesures
gouvernementales devient ainsi un indicateur de communautarisme. Une autre
partie du document situe les actes du gouvernement sans contestation possible
du côté de la « science» et des « valeurs républicaines » et
toute critique de ces actes du côté de l’irrationalité, du complot et du
communautarisme. Bien sur une telle introduction au « problème » ne
peut déboucher que sur un appel à la délation dont il est précisé qu’il
doit s’étendre jusque dans la cour de récréation : «
• Être attentif
aux atteintes à la République qui doivent être identifiées et
sanctionnées.
• Mobiliser la vigilance de tous : les enseignants en
cours, les CPE et assistants d’éducation dans les couloirs et la cour pour
repérer des propos hors de la sphère républicaine […]
• Alerter l’équipe de
direction afin qu’elle puisse :
– Effectuer un signalement dans l’application «
Faits établissement » ;
– Informer l’IA-DASEN en lien avec la cellule
départementale des services de l’État dédiée à cette action et mise en place
par le préfet[viii]. » Quand à la cible de cette
vigilance et de cette délation, elle se situe, bien entendu dans les quartiers
populaires, la « fiche » en question faisant référence au plan
national de prévention de la radicalisation [« prévenir pour
protéger »] du 23 février 2018[ix] qui précise
qu’il s’applique « plus particulièrement dans les quartiers
sensibles ».
Même la politique étrangère française fait
partie de ce document hallucinant au regard des questions concrètes et réelles
que se posent les enseignants. Il leur est ainsi demandé de se faire les
défenseurs de celle-ci : «
• Aborder les questions sur la nouvelle
situation géopolitique en lien avec la pandémie, en montrant à la fois la
complexité des relations internationales et la place de la France[x]. » Il est vrai que les préoccupations africaines
du gouvernement sont particulièrement fébriles comme en témoigne une autre
note, cette fois-ci de ministère des affaires étrangères. Cette note datée du
24 mars 2020 et intitulée « L’effet Pangolin : la tempête qui vient
en Afrique ?» émane du Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie.
Se voulant prospective l’analyse développée annonce une série de crises
politiques en Afrique comme conséquences de la Pandémie : « En
Afrique notamment, ce pourrait être « la crise de trop » qui déstabilise
durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de
course (Afrique centrale) ». Elle en déduit la nécessité « de trouver
d’autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences
politiques » c’est-à-dire qu’elle appelle tout simplement à de nouvelles
ingérences. Enfin elle précise la nature de ces nouveaux interlocuteurs sur
lesquels la stratégie française devrait s’appuyer : « les autorités
religieuses », « les diasporas », les « artistes
populaires » et « les entrepreneurs économiques et businessmen
néo-libéraux[xi] ». Sur le plan international
également l’après pandémie est en préparation et il a la couleur de l’ingérence
impérialiste.
Les conséquences économiques de la pandémie dans le contexte d’un
néolibéralisme dominant au niveau mondial, de crise de légitimité profonde et
de colères sociales massives et généralisées, sont le véritable enjeu de cette
préparation active de l’après-pandémie sur les plans policier, juridique et
idéologique. L’économiste, Nouriel Roubini qui avait un des rares à anticiper
la crise de 2008 parle d’ores et déjà de « grande Dépression » en
référence à la crise de 1929. Le séisme qui s’annonce ne peut avoir que deux
issues logiques : une dégradation et un déclassement social sans précédent
depuis la seconde guerre mondiale ou une baisse conséquente des revenus des
dividendes faramineux des actionnaires.
La fascisation, le retour aux
fondamentaux islamophobes et à la stigmatisation des quartiers populaires
expriment la stratégie de la classe dominante pour faire face à cet
enjeu. Plus que jamais la phrase célèbre de Gramsci résonne avec une grande
modernité : « La crise consiste justement dans le fait que l’ancien
meurt et que le nouveau ne peut pas naître. Pendant cet interrègne, on observe
les phénomènes morbides les plus variés[xii]. »
A
nous d’accélérer par nos mobilisations la réunion des conditions de possibilité
du nouveau sans lesquelles nous ne pourrons que déplorer le développement de
ces morbidités.
[i]
Antonio Gramsci, Cahier de Prison 8, in Gramsci dans le texte, éditions
sociales, Paris, 1975, p. 572.
[ii] Antonio Gramsci, Cahiers de prison, Cahier 3, Gallimard,
Paris, 1996, p.298.
[iii] Pascal Boniface, Les Intellectuels faussaires : Le triomphe
médiatique des experts en mensonge, Gawsewitch, Paris, 2011.
[iv]
Michel Onfray, Faire la guerre, https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/faire-la-guerre,
consulté le 11 mai 2020 à 8 h 30.
[v] Alain
Finkielkraut, Le nihilisme n’a pas encore vaincu, nous
demeurons une civilisation, Le Figaro du 27 mars 2020.
[vi]
« La crise sanitaire ne justifie pas d’imposer les technologies de
surveillance », Communiqué de l’Observatoire des Libertés et du Numérique
(OLN) du 8 avril 2020.
[vii]
Fiche-replis communautaires, Coronavirus et replis communautaristes, Ministère
de l’éducation nationale et de la jeunesse, p. 1.
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