Dans un précédant article publié le 21 décembre 2016 nous avons, dans une courte biographie, rappelé l’importance qu’a pu avoir Pierre Naville dans l’histoire intellectuelle et militante de la gauche tant par ses écrits théoriques que par sa participation aux activités des organisations politiques auxquelles il a participé des premiers groupes trotskystes avant-guerre au PSU.
L’institut Tribune Socialiste après avoir organisé le 11 janvier 2017 une réunion sur l’ouvrage de Pierre Cuenot Pierre Naville et le PSU (1960-1990) vient de mettre sur son site un article de Pierre initialement publié dans Tribune Socialiste de septembre octobre 1979 sur la perspective autogestionnaire. Avec l’autorisation d’ITS nous le publions également sur notre site.
Pierre Naville a joué pendant une bonne partie du XX° siècle et dès les années 20 un rôle considérable dans l’histoire des idées, du surréalisme au marxisme non stalinien. Il a été avec Georges Friedman à l’origine de la sociologie du travail.
Dans le cadre des réunions mensuelles des jeudis des éditions Syllepse une réunion le 2 mars sera consacrée à la réédition de l’ouvrage « Vers l’automatisme social ? ».
Henri Mermé
Tribune Socialiste N°6 Septembre - Octobre 1979
TOUT le mois écoulé, la
presse s’est surtout occupé
de faire le « bilan » des
trois ans de gouvernement Barre.
La majorité fait entendre quelques
grognements du côté de Chirac.
Mais... qui dit mieux ? Quant à la
gauche, elle constate surtout que
Barre « gère la crise » assez astucieusement
au profit des grandes
entreprises capitalistes, ce qui est
vrai, mais reste en somme sur la
défensive.
A l’horizon, chacun pense à la
seule occasion électorale en vue,
celle des présidentielles du printemps
1981. Mais qu’est-ce que
cela prouve ? Que dans l’esprit du
P.S. comme du P.C., toute attaque
sérieuse contre le régime Giscard-
Barre reste liée à une tactique
électorale, à une conquête électorale
du pouvoir politique. Or c’est
justement cette tactique qui a fait
échouer la gauche en mars 78...
Du coup, les « projets de société »
se rétrécissent de plus en plus dans
l’immédiat. La masse des travailleurs
manifeste un esprit de résistance
aux effets de la crise économique
qui, pour le moment, ne
va pas au-delà.
La C.F.D.T. et la
C.G.T. ont d’ailleurs compris que
leur objectif ne peut être pour le
moment qu’une mobilisation pour
réagir contre la hausse des prix,
augmenter les salaires, diminuer
les temps et rythmes de travail,
s’opposer aux licenciements, exiger
l’ouverture d’emplois.
Si l’on veut envisager une période
d’action plus offensive, il faut que
ce barrage au système d’exploitation
renforcé, tant dans le privé
que dans le public, s’accroisse de
jour en jour. Les grèves et luttes
diverses sur le tas ne peuvent avoir
aujourd’hui que cet objectif.
Pour le moment, la C.G.T., tout
comme F.O., et la C.F.D.T. et la
F.E.N. à leur manière veulent
contraindre le gouvernement à
ouvrir une série de négociations
par branches, moyen de faciliter la
mobilisation indispensable. Cela
débouche sur une stratégie de défense
contractuelle ; mais, même
celle-là ne peut réussir que si elle
trouve une impulsion et un écho
dans des luttes ouvrières vigoureuses,
comme celles de la sidérurgie
au printemps.
C’est pourtant le moment que le
P.S. choisit pour mettre une fois de
plus à l’étude son « projet de société
». Ce que l’on en sait reflète
jusqu’à présent quelques généralités
qui n’engagent à rien, sinon
à refaire une unité du parti autour
d’une candidature présidentielle.
Décidément, ce n’est pas demain
que le secteur « entreprises » y
prendra les dimensions qu’on lui
souhaite constamment.
Quant au P.C., il a l’avantage
de disposer d’un relai syndical
d’importance : la C.G.T. C’est ce
qui oblige Marchais à nuancer son
attitude pour faciliter la politique
de négociations revendiquée par
Séguy, tout en faisant son possible
pour aider au déclenchement de
luttes importantes, seules capables
d’impulser des négociations utiles.
Voilà pour le P.S.U. le moment
de soumettre à l’examen la perspective
autogestionnaire qui est
la sienne ; car il faut bien reconnaître
que dans les circonstances
actuelles il n’est pas si facile de
s’apercevoir de quoi il s’agit en
pratique.
La badge autogestionnaire
Laissons de côté les gens pour
qui le mot autogestion est une
sorte de badge inoffensif. On le
trouvait dans toutes les motions
du P.S. au Congrès de Metz, on
l’a retrouvé dans certains discours
du P.C. ; jusqu’aux giscardiens qui
s’en prévalent par ci par là. On en
trouve bien sûr dans les discours
philosophiques de certains milieux
intellectuels.
Retenons seulement
qu’à la C.F.D.T. le mot est pris au
sérieux, et qu’il est lié à la défense
de revendications partielles, en
particulier concernant les conditions
de travail, l’établissement
des horaires ou les systèmes hiérarchiques
de salaires.
Ces différentes façons de parler
de l’autogestion prouvent que le
terme est susceptible de beaucoup
d’interprétations. Un peu comme
le mot démocratie, ou celui de
socialisme, qui peuvent recouvrir
toutes sortes de marchandises.
C’est sans doute au P.S.U. qu’il
revient de faire effort pour définir
de façon concrète, dans les circonstances
actuelles, ce qu’il faut
comprendre par lutte autogestionnaire.
Sinon lui aussi n’en ferait
qu’un bavardage à la mode sans
prise sur les événements.
D’abord, à quoi doit s’appliquer
prioritairement la perspective
autogestionnaire ? A écouter de
nombreux propos, elle s’applique à
tout, comme la « démocratie ». Au
travail salarié comme à la consommation,
à la vie privée et publique,
aux activités ménagères comme
aux distractions, aux jeux, aux
sports. A la santé comme à l’enseignement
et l’éducation, au théâtre,
à l’art, etc.
Bien ! Mais tout de
même, tous ces comportements
sont plus ou moins importants,
plus ou moins généralement répartis.
Si je ne vais jamais au théâtre,
peu m’importe qu’il soit autogéré.
Mais tout le monde est obligé de
travailler d’une façon quelconque,
ou de vivre aux dépens des autres.
Dans l’ensemble, pour ce qui
concerne l’activité et les buts d’un
parti comme le P.S.U., ou d’un
syndicat, l’orientation autogestionnaire
doit être avant tout une façon
d’envisager les conditions du travail
salarié, à tous points de vue.
Cela ne veut pas dire que la vie
« culturelle », par exemple tout ce
qui est lié à l’information (presse,
édition, réunions, média, etc.) n’a
pas d’importance, bien entendu.
Au contraire, c’est essentiel.
Mais
ces moyens de la vie culturelle
dépendent en fin de compte des
conditions du travail productif, et
de sa valeur en pouvoir d’achat
salarial puisque nous vivons dans
un régime d’échanges chiffrés en
monnaie.
Ce n’est pas par hasard que les
chefs d’entreprises, privées ou
publiques, et le pouvoir d’Etat,
repoussent tout ce qui peut entraîner
des mesures d’autogestion
dans le travail alors qu’ils se livrent
à pas mal de démagogie en
ce qui concerne les jeux, les fêtes,
les arts. Ils pensent que dans la
culture, l’autogestion est inoffensive
pour leur autorité, leur capacité
de décision. C’est justement
pour cela qu’il faut prioritairement
s’orienter dans la voie du travail.
Leur échappatoire, c’est la
« concertation », la négociation.
Barre et Giscard en parlent toujours, mais c’est seulement pour
tâter un rapport de forces changeant.
Les « nationalisations » n’y
changent pas grand chose jusqu’à
présent, sauf quelques garanties
corporatives, par exemple pour les
fonctionnaires et le personnel à statut.
C’est d’ailleurs dans ce secteur
public (débarrassé de l’hypothèse
privée, en théorie) que la lutte autogestionnaire
pourrait pousser le
plus loin, par l’extension des pouvoirs
des comités d’Etablissement.
Autrement dit, c’est justement à
partir de la base, c’est-à-dire de la
masse des travailleurs concernés,
que doivent surgir les objectifs autogestionnaires
Développer le contrôle
L’action doit donc commencer
par toutes les formes possibles
du contrôle ouvrier et salarié. Les
délégations actuelles d’ateliers ou
de comités d’entreprises ne sont
qu’une forme embryonnaire. Les
syndicats ne peuvent se le réserver.
Cette étape est inéluctable,
c’est une force de proposition et
d’action : contrôler pour gérer reste
notre mot d’ordre. Sans l’étape du
contrôle, l’attente de décisions parlementaires
est la voie de la passivité.
Il devient alors nécessaire de savoir
quelles peuvent être les unités
de base d’un pouvoir autogestionnaire.
Il faut d’abord que ce soient
des groupements permanents,
stables, délimités, qui puissent
faire appliquer à long terme leurs
propres décisions.
L’autogestion
ne travaille pas dans les nuages.
Autrement dit, comment délimiter
des unités de base, et comment
concerter leur activité ? Comment
concilier l’autonomie de ces unités
et la nécessité de coopérer entre
elles ?
Dans une petite entreprise
de 40 ou 50 personnes, la chose est
assez facilement concevable. De
même, dans une association de volontaires,
privée, aussi. Mais dans
de grandes entreprises groupant
des milliers, dizaines ou centaines
de milliers de personnes ?
Prenons
l’E.D.F. et la S.N.C.F. Leur
réseau connecté s’étend à tout le
pays, tous les éléments en sont solidaires.
A quel niveau le contrôle
et l’autogestion peuvent-ils s’exercer,
et sous quelles formes ? Et le
système scolaire (le plus important
du budget de l’Etat) ? Les établissements,
au moins dans le secondaire,
peuvent-ils être autogérés en
toute indépendance ?
Il s’agit là de limites en quelque
sorte géographiques, dans l’espace.
Mais comment concilier les
droits et exigences des producteurs
et ceux des usagers qui sont les
mêmes personnes ?
Cette division
pose de redoutables problèmes en
Yougoslavie, par exemple dans
le système bancaire. Les banques
d’Etat ou privées, détiennent des
fonds d’entreprises, d’établissements,
et d’épargnants privés.
Le personnel travaillant dans ces
banques, si elles sont autogérées,
interviendra-t-il dans le maniement
des fonds de la clientèle usagère de
la banque ?
Allons encore plus loin : comment
les unités autogérées concilieront-
elles les besoins et exigences
présentés par les différentes
catégories de la population ? Comment
ces besoins seront-ils désignés,
évalués, et à quel niveau ?
Le mouvement écologiste, comme
le P.S.U., a soulevé quantité de
problèmes essentiels à ce sujet, à
la racine desquels se trouve celui
de l’énergie.
Comment des procédures
autogestionnaires devraient -
elles les aborder aujourd’hui ? Des
referendum, des arbitrages entre
besoins partiels ?
Voilà le type de problèmes réels
auxquels une perspective autogestionnaire
est confrontée, et que
nous n’avons pas le droit de laisser
dans le vague.
On répond souvent
qu’il faut faire « autrement »,
terme mythique que les giscardiens
reprennent d’ailleurs à leur compte.
On parle d’une « autre » croissance,
d’un projet « différent »,
etc. Mais comment les définir
concrètement sans lier la quantité
à la qualité ?
Evaluer d'abord les besoins
Pour le moment, cela revient
à envisager la combinaison inévitable
entre l’autogestion et un
mode de planification nouveau.
Aujourd’hui, les partis de gauche
ne voient la question que sous
l’angle d’un « démantèlement »,
comme s’il existait en France un
système de planification contralisé
efficace, alors que nous vivons
dans le régime des monopoles capitalistes
libéraux, c’est-à-dire libres
d’agir à leur guise, sous réserve de
corrections de l’Etat (et non des
organismes de planification).
Le P.C., pour sa part, croit que
la nationalisation, l’étatisation
répond à tout, modèle russe. Du
coup, l’autogestion serait réduite
à rien, les salariés et les syndicats
n’auraient qu’à approuver des décisions
bureaucratiques souvent
pires que les fluctuations patronales.
Quant à nous, nous savons bien
qu’un mode quelconque de planification
par objectifs déterminés
doit être à la fois expérimental et
obligatoire : expérimental justement
parce qu’il doit se combiner
avec diverses formes d’autogestion
à l’essai, et obligatoire parce qu’il
faut pouvoir juger de ses résultats
prévus. Mais sa première phase
doit être celle de l’évaluation des
besoins, incompatibles avec le
libéralisme anarchique du marché
préconisé par les économistes du
Figaro et autres.
Autrement dit, parler d’une
« autre croissance », d’une « autre
logique économique », ou bien ce
sont des mots creux, ou cela ne
peut être que l’élaboration d’un
modèle concret d’évaluation des
besoins.
Cette tâche immense n’est
remplie utilement nulle part, même
pas dans les économies planifiées
du genre russe. Il revient aux partisans
d’une économie autogérée
de l’aborder dès à présent, et pour
commencer de mettre sur pied une
méthodologie de cette évaluation.
Quels sont les types de besoins
à satisfaire ? Dans quel ordre de
priorité ! Dans quelle mesure sont-ils
plus ou moins nécessaires et
hasardeux, plus ou moins collectifs
et individuels ? Il serait vain
d’imaginer que de telles questions
peuvent se résoudre par le moyen
de simples questionnaires. Ce sont
toutes les formes de la consommation
qui sont en cause (permanentes
ou occasionnelles, finales
ou intermédiaires, en biens durables
ou passagers, etc.).
C’est là
un domaine où le contrôle public,
les associations de consommateurs,
jouent un rôle d’importance
croissante parallèlement au régime
de la production.
On voit bien aussi que la coordination
d’une planification et d’une
autogestion pose des problèmes de
hiérarchie.
Dans ce domaine, il ne
suffit pas de diminuer les inégalités
de salaires ou de revenus. Certes, il
est nécessaire d’élever le SMIC relativement
au salaire moyen, et de
tronquer les supérieurs, de briser
les disparités d’emplois (femmes,
immigrés).
Mais il faut aussi comprendre
qu’une égalité réelle de
revenus ne crée pas forcément une
égalité de fonction, ni dans le travail,
ni hors du travail. Même du
point de vue technique, la gestion
pratique et l’administration d’entreprises
et de services crée certains
ordres logiques d’exécution.
Cet ordonnancement technique impulse
une hiérarchisation humaine
matérialisée dans des inégalités de
revenus.
Une affaire européenne
Ce que l’autogestion doit donc
atteindre, c’est ce lien. Il faut séparer
la rémunération de la fonction,
diminuer les échelles de coefficients,
fruits d’une division du travail
et des tâches excessives, égaliser
les salaires tout en différenciant
des fonctions devenues plus mobiles.
Et c’est un terrain où l’action
peut être rapide, notamment dans
le secteur public.
Et n’oublions pas la clé de tout
cela : une réduction substantielle
du temps de travail. Cette réduction,
au moins à 35 heures hebdomadaires,
n’est pas seulement
destinée à remédier à la fatigue,
aux accidents, aux nuisances. Elle
est liée à une pratique autogestionnaire
en rendant aux travailleurs
une disponibilité plus grande vis-àvis
de leur tâche, en rendant la vie
privée et sociale plus active, plus
clairvoyante, en réduisant l’exploitation.
On peut même dire qu’aujourd’hui
une journée de 7 heures,
5 jours par semaine, est l’objectif
central des salariés. Le patronat et
l’Etat s’y refusent et s’y refuseront
avec acharnement, mais on voit
bien aujourd’hui que cette revendication
prend chez tous les salariés
une consistance qui lui manquait
jusqu’à présent.
Tout ce que je viens de rappeler
fait partie depuis longtemps déjà
de la politique sociale préconisée
par le P.S.U. Mais avec l’approfondissement
de la crise et de la
politique poursuivie par R. Barre,
avec l’échec électoral de la gauche
politique en 1978 et la rupture
entre ses partis, la perspective autogestionnaire
avait paru s’estomper.
Le P.S.U. se trouvait porteur
d’un avenir qui apparut bouché.
Mais maintenant on peut dire que
sa patience commence à porter ses
fruits. Chacun commence à comprendre
que toutes les revendications
partielles les plus légitimes
n’ont une portée plus vaste que si
elles s’inscrivent dans une perspective
autogestionnaire. En outre, on
comprend mieux aujourd’hui que
ce n’est pas seulement une affaire
« nationale », mais aussi une affaire
européenne.
Pierre Naville
http://www.institut-tribune-socialiste.fr/wp-content/uploads/1979/09/79-09-01-TSMENS-Naville.pdf
www.syllepse.net
TRAVAIL…DE L’AUTOMATION À LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
À l’occasion de la réédition de Vers l’automatisme social ? de Pierre Naville, les Jeudis de Syllepse et l’Observatoire des mouvements de la société (OMOS) vous proposent un débat avec JEAN-FRANÇOIS BOLZINGER ET PIERRE COURS-SALIES
jeudi 2 mars à 19h
Le Maltais rouge
40 rue de Malte, 75011
QUELS DROITS SOCIAUX ?, QUELS SALAIRES ?, QUELS STATUTS ?
QUELLE ORGANISATION DU TRAVAIL ?
ACTUALITÉ D’UN NOUVEAU STATUT DU TRAVAIL SALARIÉ COMPORTANT UN SALAIRE GARANTI, UNE RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL, DES GARANTIES DE MOBILITÉ POSITIVE ET DE DROITS À LA FORMATION.
COMMENT LE PATRONAT ET LES LOGIQUES NÉOLIBÉRALES S’OPPOSENT À DES
TRANSFORMATIONS SOUHAITÉES ET RÉALISABLES…
AUTOMATION, SALAIRE GARANTI ET TEMPS LIBÉRÉ
Jean-François Bolzinger : Syndicaliste, ancien secrétaire général de l’UGICT-CGT et dirigeant confédéral, ingénieur ; co-auteur avec Marie-José Kotlicki de Révolutions Cadres (Pascal) ; Pour en finir avec le Wall Street management, (L’Atelier) ; Laissez-nous bien travailler : Manager sans Wall Street (L’Atelier) ; vice-président de l’Observatoire paritaire du portage salarial et président de l’Institut L’Entreprise alternative.
Pierre Cours-Salies : sociologue, a participé à l’Encyclopédie internationale de l’autogestion (Syllepse), et à divers ouvrages sur l’autogestion, Mai 68… ; sur les mobilisations populaires, La CFDT un passé porteur d’avenir (La Brèche) ; L’unité syndicale en France (avec R. Mouriaux, Syllepse) ; Les mobilisations collectives (avec M. Vakaloulis, PUF) ; sur les rapports au travail, La liberté du travail (Syllepse) ; Le
bas de l’échelle. La construction sociale des situations subalternes (Eres) ; Nouvelles luttes de classe (avec J. Lojkine et M. Vakaloulis, PUF) ; avec Pierre Zarka, Propriété et expropriations. Des coopératives à l’autogestion généralisée, textes de Marx et Engels présentés (Syllepse).
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