Appropriation sociale du secteur automobile
Le marché du secteur automobile est aujourd’hui dominé par une poignée de multinationales qui développent des stratégies mondiales de production comme de commercialisation.
De ce point de vue, il est difficile de penser la socialisation de ce secteur économique au travers d’une nationalisation ou d’une hypothétique transformation en coopérative. Par ailleurs, ce secteur a une importance stratégique majeure vis-à-vis de l’enjeu écologique que représente le réchauffement climatique.
Pour initier une réflexion sur le contenu d’une telle socialisation, nous avons choisi de nous inspirer de l’exemple de Renault en invitant deux responsables syndicaux du groupe. Leur intervention sera suivie d’un débat ou chacune et chacun sera invité-e à construire avec nous les chemins possibles d’une socialisation de ce secteur.
Pierre Nicolas, syndicaliste Ugict-CGT de Renault, nous exposera les grandes mutations du groupe Renault, de la « régie » nationale à l’entreprise transnationale en alliance avec Nissan et Mitsubishi, le mode de gouvernance de cette entreprise, son financement dans le contexte de la mondialisation financière et les contradictions qui existent entre le fonctionnement actuel du groupe et l’efficacité productive de celui-ci.
Marc Tzwangue, syndicaliste Solidaires de Renault, interrogera le contenu d’une socialisation d’un groupe comme Renault avec une déclinaison de questions : quel est l’acteur de la socialisation ? Que socialise-t-on ? Comment le fait-on ? Pour faire quoi ? En d’autres termes, s’agit-il de produire toujours plus d’automobiles ou pour s’insérer dans une démarche politique d’une nouvelle approche de la mobilité dans le contexte d’une transition écologique ?
Retrouvez-nous le jeudi 8 février à 19 heures
à l’Union syndicale Solidaires
31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris
Co-organisé par Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS, SEGA, l’Union syndicale Solidaires…
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